Gouvernance
La gouvernance de l’Agence de Développement du Haut Atlas (ADHA) repose sur des organes de pilotage et de suivi qui garantissent la transparence, la convergence et l’efficacité de ses actions. Ce dispositif associe étroitement les pouvoirs publics, les partenaires institutionnels et les acteurs locaux, afin d’assurer une mise en œuvre cohérente du programme national de reconstruction et de développement intégré.
Principes de gouvernance
L’organisation de l’ADHA s’appuie sur quatre principes directeurs :
- Convergence : éviter les chevauchements en centralisant la mise en œuvre du programme.
- Transparence : garantir une gestion équitable et responsable des ressources mobilisées.
- Concertation : associer l’ensemble des parties prenantes, nationales et locales.
- Redevabilité : rendre compte régulièrement aux instances de contrôle et aux citoyens.
Les organes de gouvernance
Le décret-loi n° 2.23.870 a institué deux instances majeures qui assurent l’orientation et la supervision de l’Agence :
- La Commission interministérielle, présidée par le Chef du Gouvernement, qui valide les grandes décisions, approuve les projets et veille à l’harmonisation avec les politiques sectorielles nationales.
- Le Conseil d’orientation stratégique, instance de suivi et d’appui stratégique, qui encadre l’action de l’Agence, adopte ses règlements internes (notamment celui de la passation des marchés) et contrôle la cohérence de ses interventions.
Le rôle du Directeur Général
Le Directeur Général de l’ADHA assure l’exécution opérationnelle des orientations fixées par les organes de gouvernance. Il dirige les équipes, pilote la planification et la réalisation des projets, et représente l’Agence auprès des institutions et des partenaires nationaux et internationaux.
Articulation avec les partenaires
La gouvernance de l’ADHA ne se limite pas à son organisation interne. Elle s’inscrit dans une logique de partenariat élargi avec :
- Les ministères sectoriels et leurs directions techniques.
- Les collectivités territoriales et les autorités locales.
- Les établissements publics opérateurs de projets.
- Les bailleurs de fonds et partenaires internationaux.
- Les associations locales et la société civile.
Cette articulation garantit que chaque projet contribue à une vision commune, en évitant les dispersions et en maximisant l’impact pour les populations.
Suivi, évaluation et contrôle
Le dispositif de gouvernance prévoit des mécanismes rigoureux de suivi et d’évaluation, afin d’assurer la traçabilité des financements, la qualité des réalisations et le respect des délais. Des rapports périodiques sont transmis à la Commission interministérielle et au Conseil d’orientation stratégique, et les résultats sont communiqués de manière transparente au public.